Pierre Constant Victor JUSNEL
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La brume s'est estompée
faisant place à une chaleur étouffante,
le vent doucement s'est levé
pour nous rafraîchir de sa brise bienfaisante.
Cette journée commençait bien
pareille à tous ces matins d'été
où l'on se régale d'un rien
en espérant que ce temps là va durer.
Sur le point de midi
quand l'astre du jour est à son apogée
de gros nuages gris
sur l'horizon se sont amassés,
d'où sont ils venus ?
De tous azimuts et partout à la fois
sans avoir prévenu
comme une longue profession de foi.
Annonciateurs d'une tempête
de celle qui laisse des dégâts
qui résonne longtemps dans la tête
contre qui on ne peut que baisser les bras.
Quand le tonnerre gronde
et que la pluie creuse des ravines
avec cette eau qui partout inonde
laissant derrière elle ce goût de sauvagine,
comme l'amertume
qui colle à la bouche
quand l'infortune
arrive et nous touche.
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Vous n'avez pas compris
c'est dans ma tête que la tempête fait rage
et dans mes yeux que les nuages
font tomber la pluie.
Pas d'arc-en-ciel
ni d'accalmie
même partielle
quand se brise notre vie.
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