Pierre Constant Victor JUSNEL

Pour avoir prêter serment d'allégeance
au nom d'une fausse divine croyance,
j'ai préféré abandonner toute haine
pour ne plus vivre qu'en pensant je t'aime.
Me noyer au tréfonds de mon inconscience,
résister puis survivre en silence.
Comme le phénix renaître un jour,
ne plus chercher partout ce nouvel amour.
Ne plus attendre que vienne la délivrance,
oublier cette vie faite d'obeissance
en portant un regard sur ce triste passé
pour pardonner mais ne rien devoir oublier
et taire à jamais sur nous ce secret
en posant sur ma tristesse un voile discret.